Capitaine Rob (série)
Capitaine Rob Série néerlandaise d'aventures maritimes (Kapitein Rob) de Pieter Kuhn dans "Het Parool" (11/12/1945-20/01/66) en 73 épisodes. Aidé au scénario par Evert Werkman.
Présentation
Le trimestriel Capitaine Rob commence sa parution immédiatement après l’arrêt du mensuel Djinn.
En plus de la périodicité, un autre changement est notable :
Dans Djinn, les récits s’enfilent sans titre et à la suite les uns des autres, et un épisode peut ainsi commencer n’importe où dans un fascicule et prendre fin n’importe où dans le suivant. A l’opposé, chaque fascicule de Capitaine Rob contient un récit complet portant un titre.
Les originaux néerlandais et les éditions francophones dans Samedi Jeunesse présentent les récits "à l’ancienne", avec un texte littéraire courant sous les illustrations, tenant par conséquent, d’un point de vue d’aujourd’hui, davantage du roman illustré que de la bande dessinée telle qu’on la conçoit de nos jours.
Les publications aux éditions Artima et Mondiales avec des phylactères et des dialogues sont par conséquent davantage des adaptations que des traductions, avec des réécritures complètes des textes par rapport au récit initial, et qui peuvent, d’une édition à l’autre, changer du tout au tout.
L'histoire
La série déroule les aventures maritimes d’un certain Rob et de son chien Skip allant et venant sur les océans et mers du monde à bord de son voilier.
Ledit voilier porte le nom de "De Vrijheid" dans le texte original, dont la traduction " La Liberté" est respectée aux éditions Samedi Jeunesse et Artima, alors que les Éditions Mondiales ont curieusement préféré le renommer "La Mouette".
C’est d’ailleurs ce nom de "De Vrijheid / La Liberté" que les couvertures des éditions néerlandaises mettent particulièrement en valeur.
À la fin de chaque aventure, Rob reprend la mer et s’éloigne, solitaire à bord de son voilier.
Thématique
Sur les éditions néerlandaises et sur les éditions francophones de Samedi Jeunesse et de Djinn, l’iconographie des couvertures donne clairement le ton en insistant sur l’aspect marin de ces récits. Sur les 14 couvertures de Capitaine Rob, l’élément nautique au contraire est certes présent, mais très minoritaire.
Remarquons par conséquent un autre changement de Capitaine Rob par rapport à Djinn.
En plus de la périodicité et du fait que chaque fascicule de Capitaine Rob contient un récit complet et porte un titre, les couvertures de Capitaine Rob illustrent le récit du fascicule alors que celles de Djinn montrent le thème général d’un marin sur son navire.
Au cours de ses déambulations océaniques, Capitaine Rob croise des malandrins de toute nature :
- contrebandiers et trafiquants divers, dont des trafiquants d’armes chinois avec combats de jonques en mer de Chine ;
- pirates modernes entre mer et désert algérien avec passage secret dans une forteresse de Touaregs ;
- hommes-crocodiles africains avec sauriens et gorilles géants ;
- faux monnayeurs avec leur imprimerie clandestine dissimulée à bord d’un sous-marin camouflé en voilier ;
- escroc cherchant à s’emparer d’un banc d’huîtres perlières ;
- producteur de cinéma jaloux d’un autre.
Ou il peut participer plus simplement à une course de voiliers à travers le Pacifique avec les inévitables perfidies, sabotages et coups bas.
Parutions
- Coq Hardi (Capitaine Jacques) 1949-51
- Tarou n° spécial mars 1957
- Samedi-Jeunesse n° 2, 5, 11 (1957-1958)
- Djinn n° 1, 8 (1958-59)
- Vigor (1re série) n° 66, 67 (1959)
- Capitaine Rob (1959-62)
- L'Est-Éclair (Capitaine Bonvent) (1967-76)
Auteur de l'article
- Fabrice Castanet : Création de la page et infos générales
- Gradatio : Rédacteur d'après les fiches établies par Nutello