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== Chronologie : ==
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En 1966 [[Lug]] décide de lancer une nouvelle revue qui ne proposera que des rééditions de leurs anciennes publications. Ainsi nait Mustang, que l'éditeur sous titrera à cet effet "Chefs-d’œuvre  
En 1966 [[Lug]] décide de lancer une nouvelle revue qui ne proposera que des rééditions de leurs anciennes publications. Ainsi nait Mustang, que l'éditeur sous titrera à cet effet "Chefs-d’œuvre de la Bande dessinée", mention qui disparaitra lors de son passage en grand format au n° 54. Par ce principe de réédition, et comme elle l'avait déjà fait auparavant avec [[Blek]], la maison d'édition cherche à amortir ses anciens titres en les présentant à la nouvelle jeunesse. Ces vieilles bandes dessinées qui leur sembleront inédites, ou leur présenteront des débuts de séries qu'ils côtoient déjà dans les librairies d'occasion lorsqu'il cherchent à completer leurs revues [[Lug]] en cours. Ainsi les rééditions débuteront par des titres à succès comme [[Hondo]], [[Cochise]], [[Bourask]] et [[Za le Fort]]. Puis par la suite, [[Lug]] s'orientera vers la réédition de séries secondaires parfois passées inaperçu dans leur contexte d'édition initial.


de la Bande dessinée", mention qui disparaitra lors de son passage en grand format au n° 54. Par ce principe de réédition, et comme elle l'avait déjà fait auparavant avec [[Blek]], la maison
En 1980 c'est la Grande surprise!... [[Lug]] qui découvre alors les bandes déssinées, typées comics, que crée en secret [[Jean-Yves Mitton]] à ses heures perdues, décide de leur consacrer une revue bien à elle. Avec pour concept de mettre en avant auprès des lecteurs que : « les Studio Français [[Lug]] sont eux aussi capable de créer des super-héros à la [[Marvel]] », l'éditeur se lance donc et, vu le peu de succès de la revue Mustang à ce moment là, préfère transformer cette dernière plutôt que de créer une nouvelle entité résolvant du même coup le problème de commission paritaire.


d'édition cherche à amortir ses anciens titres en les présentant à la nouvelle jeunesse. Ces vieilles bandes dessinées qui leur sembleront inédites, ou leur présenteront des débuts de séries qu'ils
Donc, [[Mikros]] et [[Cosmo]] crée par [[Jean-Yves Mitton]] qui américanise son nom en signant [[JYM]], trouvent enfin un support. [[Lug]] complète la revue avec le Fameux [[Photonik]] de [[Cirus Tota]] qui ajoute une troisième étoile à ce nouveau concept, qui ne durera malheureusement pas, puisqu'en octobre 1981 la direction décide d'arréter cette nouvelle revue faute de rentabilité. On notera aussi une quatrième série, mise en avant sur les couvertures des deux premiers numéros de cette version grand-format, qui s’intitulait [[Ozark]] et servait à [[Lug]] de transition conceptuelle par le biais du Cheval de l’indien super-héros, qui justifiait à lui seul le titre initialement peu approprié de la revue.


côtoient déjà dans les librairies d'occasion lorsqu'il cherchent à completer leurs revues [[Lug]] en cours. Ainsi les rééditions débuteront par des titres à succès comme [[Hondo]], [[Cochise]],
Revue, qui ne disparait cependant pas suite à l’échec de cette tentative, mais repasse simplement en petit format. Les séries, elles aussi ne disparaissent pas non plus complètement et sont partiellement déplacées. Dans [[Titans pour [[Mikros et dans [[Spidey pour Photonik, qui sont deux autres revues de l'éditeur. Le but étant donc l'économie par l'arrêt de multiplications de publications couleurs Grand Format, bien plus que le simple cout élevé des planches originales Françaises comme le prétendait l'éditeur dans un courrier adressé aux lecteurs dans le Strange n° 143. Et celà montre à nouveau la capacité d'adaptation de cette maison d'édition qui, face à la concurence de ses propres revues indétronnables depuis plus de 10 ans, telles Strange, Spécial Strange, Spidey et compagnie, préfère méler ses propres créations aux succés américains. Elle montre aussi de cette manière le grand intéret qu'elle porte pour ses fans qui sont nombreux  à avoir manifester un interet considérable aux créations de [[Jean-Yves Mitton]] et [[Cirus Tota]].  
 
[[Bourask]] et [[Za le Fort]]. Puis par la suite, [[Lug]] s'orientera vers la réédition de séries secondaires parfois passées inaperçu dans leur contexte d'édition initial.
 
En 1980 c'est la Grande surprise!... [[Lug]] qui découvre alors les bandes déssinées, typées comics, que crée en secret [[Jean-Yves Mitton]] à ses heures perdues, décide de leur consacrer une
 
revue bien à elle. Avec pour concept de mettre en avant auprès des lecteurs que : « les Studio Français [[Lug]] sont eux aussi capable de créer des super-héros à la [[Marvel]] », l'éditeur se lance
 
donc et, vu le peu de succès de la revue Mustang à ce moment là, préfère transformer cette dernière plutôt que de créer une nouvelle entité résolvant du même coup le problème de commission
 
paritaire.
 
Donc, [[Mikros]] et [[Cosmo]] crée par [[Jean-Yves Mitton]] qui américanise son nom en signant [[JYM]], trouvent enfin un support. [[Lug]] complète la revue avec le Fameux [[Photonik]] de [[Cirus
 
Tota]] qui ajoute une troisième étoile à ce nouveau concept, qui ne durera malheureusement pas, puisqu'en octobre 1981 la direction décide d'arréter cette nouvelle revue faute de rentabilité. On
 
notera aussi une quatrième série, mise en avant sur les couvertures des deux premiers numéros de cette version grand-format, qui s’intitulait [[Ozark]] et servait à [[Lug]] de transition conceptuel
 
par le biais du Cheval de l’indien super-héros, qui justifiait à lui seul le titre initialement peu approprié de la revue.
 
Revue, qui ne disparait cependant pas suite à l’échec de cette tentative, mais repasse simplement en petit format. Les séries, elles aussi ne disparaissent pas non plus complètement et sont  
 
partiellement déplacées. Dans [[Titans pour [[Mikros et dans [[Spidey pour Photonik, qui sont deux autres revues de l'éditeur. Le but étant donc l'économie par l'arrêt de multiplications de  
 
publications couleurs Grand Format, bien plus que le simple cout élevé des planches originales Françaises comme le prétendait l'éditeur dans un courrier adressé aux lecteurs dans le Strange n°  
 
143. Et celà montre à nouveau la capacité d'adaptation de cette maison d'édition qui, face à la concurence de ses propres revues indétronnables depuis plus de 10 ans, telles Strange, Spécial  
 
Strange, Spidey et compagnie, préfère méler ses propres créations aux succés américains. Elle montre aussi de cette manière le grand intéret qu'elle porte pour ses fans qui sont nombreux  à  
 
avoir manifester un interet considérable aux créations de [[Jean-Yves Mitton]] et [[Cirus Tota]].
 
Ceci étant, Mustang retourne donc à sa version d'origine, noir et blanc et petit format, et ce, dès le n° 72. Et c'est à nouveau des rééditions qu'abritera la revue, mais cette fois l'éditeur mise sur le
 
succès intarissable du fameux [[Tex]] des studio [[Bonnelli]] que l'on retrouvera omniprésent jusqu'au n° 284, accompagné parfois de quelques séries secondaires. Ensuite, à partir du n° 286,
 
L'éditeur mise sur la réedition de [[Martin Mystère]], un autre succès des studios [[Bonelli]] qu'elle avait déja présenté dans [[Ombrax]]. Enfin en 200, le monde de la bande dessinée petit format
 
va mal. La revue réedite les aventures de [[Zagor]], mais cette ultime tentative ne suffit pas à sauver la revue et semble au contraire contribuer à lasser le peu de lecteurs restants. La revue cesse
 
alors de paraitre en novembre 2003 et compte parmi les dernières revues publiées par [[Semic]], qui était le successeur de la maison [[Lug]] depuis janvier 1989.


Ceci étant, Mustang retourne donc à sa version d'origine, noir et blanc et petit format, et ce, dès le n° 72. Et c'est à nouveau des rééditions qu'abritera la revue, mais cette fois l'éditeur mise sur le succès intarissable du fameux [[Tex]] des studio [[Bonnelli]] que l'on retrouvera omniprésent jusqu'au n° 284, accompagné parfois de quelques séries secondaires. Ensuite, à partir du n° 286, l'éditeur mise sur la réedition de [[Martin Mystère]], un autre succès des studios [[Bonelli]] qu'elle avait déja présenté dans [[Ombrax]]. Enfin en 200, le monde de la bande dessinée petit format va mal. La revue réedite les aventures de [[Zagor]], mais cette ultime tentative ne suffit pas à sauver la revue et semble au contraire contribuer à lasser le peu de lecteurs restants. La revue cesse alors de paraitre en novembre 2003 et compte parmi les dernières revues publiées par [[Semic]], qui était le successeur de la maison [[Lug]] depuis janvier 1989.


== Index des couvertures : ==
== Index des couvertures : ==

Version du 24 mars 2009 à 12:42


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MUSTANG
© Lug
© Lug
Editeur Lug/Semic
Date de début aôut 1966
Date de fin Décembre 1999
Numéro Fin 313
Nb Pages variable
Nb Recueils 108 au total sur les 3 séries
© Lug
© Lug

MUSTANG est une revue de l'éditeur Lug/semic proposant essentiellement des rééditions.

313 numéros d'août 1966.


Chronologie :

En 1966 Lug décide de lancer une nouvelle revue qui ne proposera que des rééditions de leurs anciennes publications. Ainsi nait Mustang, que l'éditeur sous titrera à cet effet "Chefs-d’œuvre de la Bande dessinée", mention qui disparaitra lors de son passage en grand format au n° 54. Par ce principe de réédition, et comme elle l'avait déjà fait auparavant avec Blek, la maison d'édition cherche à amortir ses anciens titres en les présentant à la nouvelle jeunesse. Ces vieilles bandes dessinées qui leur sembleront inédites, ou leur présenteront des débuts de séries qu'ils côtoient déjà dans les librairies d'occasion lorsqu'il cherchent à completer leurs revues Lug en cours. Ainsi les rééditions débuteront par des titres à succès comme Hondo, Cochise, Bourask et Za le Fort. Puis par la suite, Lug s'orientera vers la réédition de séries secondaires parfois passées inaperçu dans leur contexte d'édition initial.

En 1980 c'est la Grande surprise!... Lug qui découvre alors les bandes déssinées, typées comics, que crée en secret Jean-Yves Mitton à ses heures perdues, décide de leur consacrer une revue bien à elle. Avec pour concept de mettre en avant auprès des lecteurs que : « les Studio Français Lug sont eux aussi capable de créer des super-héros à la Marvel », l'éditeur se lance donc et, vu le peu de succès de la revue Mustang à ce moment là, préfère transformer cette dernière plutôt que de créer une nouvelle entité résolvant du même coup le problème de commission paritaire.

Donc, Mikros et Cosmo crée par Jean-Yves Mitton qui américanise son nom en signant JYM, trouvent enfin un support. Lug complète la revue avec le Fameux Photonik de Cirus Tota qui ajoute une troisième étoile à ce nouveau concept, qui ne durera malheureusement pas, puisqu'en octobre 1981 la direction décide d'arréter cette nouvelle revue faute de rentabilité. On notera aussi une quatrième série, mise en avant sur les couvertures des deux premiers numéros de cette version grand-format, qui s’intitulait Ozark et servait à Lug de transition conceptuelle par le biais du Cheval de l’indien super-héros, qui justifiait à lui seul le titre initialement peu approprié de la revue.

Revue, qui ne disparait cependant pas suite à l’échec de cette tentative, mais repasse simplement en petit format. Les séries, elles aussi ne disparaissent pas non plus complètement et sont partiellement déplacées. Dans [[Titans pour [[Mikros et dans [[Spidey pour Photonik, qui sont deux autres revues de l'éditeur. Le but étant donc l'économie par l'arrêt de multiplications de publications couleurs Grand Format, bien plus que le simple cout élevé des planches originales Françaises comme le prétendait l'éditeur dans un courrier adressé aux lecteurs dans le Strange n° 143. Et celà montre à nouveau la capacité d'adaptation de cette maison d'édition qui, face à la concurence de ses propres revues indétronnables depuis plus de 10 ans, telles Strange, Spécial Strange, Spidey et compagnie, préfère méler ses propres créations aux succés américains. Elle montre aussi de cette manière le grand intéret qu'elle porte pour ses fans qui sont nombreux à avoir manifester un interet considérable aux créations de Jean-Yves Mitton et Cirus Tota.

Ceci étant, Mustang retourne donc à sa version d'origine, noir et blanc et petit format, et ce, dès le n° 72. Et c'est à nouveau des rééditions qu'abritera la revue, mais cette fois l'éditeur mise sur le succès intarissable du fameux Tex des studio Bonnelli que l'on retrouvera omniprésent jusqu'au n° 284, accompagné parfois de quelques séries secondaires. Ensuite, à partir du n° 286, l'éditeur mise sur la réedition de Martin Mystère, un autre succès des studios Bonelli qu'elle avait déja présenté dans Ombrax. Enfin en 200, le monde de la bande dessinée petit format va mal. La revue réedite les aventures de Zagor, mais cette ultime tentative ne suffit pas à sauver la revue et semble au contraire contribuer à lasser le peu de lecteurs restants. La revue cesse alors de paraitre en novembre 2003 et compte parmi les dernières revues publiées par Semic, qui était le successeur de la maison Lug depuis janvier 1989.

Index des couvertures :

  • Les couvertures des n° 5,17 et 19 sont des reprises des couvertures des n° 15,19 et 25 du petit format Plutos.
  • Les couvertures des n° 131, 139, à 147, 150 et 155 à 158 sont des reprises des couvertures des n° 243, 251, 257, 259 à 266 et 276 à 279 de Rodéo.

Index des Séries

Les réeditions noir et blanc :


Les créations Super-héros :

Bibliographie/Sources

  • Encyclopédie des éditions Lug de G. Thomassian pour la provenance des couvertures.

Liens Externes

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